Afin de préserver les parcs nationaux, il est impossible de dormir n'importe où et nous devons
passer les nuits dans les aires prévues à cet effet.
Ces campings sont notre luxe : toilette, douche, lave linge, voir piscine...la faune nous attend aussi
et fait partie
du spectacle, pour la plus grande joie de Pollux et Titus.
celui-là aime bien les gâteaux.
Katherine Gorge :
Le site est splendide : une quinzaine de gorges en enfilade dans lesquelles serpente une rivière
assez calme à cette saison. L'occasion est trop belle pour gonfler notre bateau et pouvoir
le tester. En fait, c'est surtout pour nous tester à quatre dedans. Nous passons une superbe journée !!
7h00 du matin, nous démarrons seuls. Nous verrons
le premier touriste vers 11h00... le bonheur d'être seul dans ces immenses gorges.
excitation de Titus dès les premières lumières du soleil.
cormoran en pleine discussion avec un martin pêcheur .
la deuxième gorge est la plus impressionnante, nous y arrivons rapidement.
seul, notre écho nous accompagne ...
sublime, grandiose, magnifique, extraordinaire...le bonheur !!!
pause déjeuner
A la fin de notre périple et après avoir visité toutes les plages
des gorges, nous allons lire les panneaux qui jalonnent les gorges :
DO NOT ENTER (n'entrez pas), Crocodile nesting area (zone de nidation des crocodiles)
En pratique, il s'agit de crocodiles d'eau douce, très timides, mais il ne faut quand même pas aller les
chercher de trop près !!!
La chaleur et l'état des routes font de l'Australie un pays tueur de pneus. Il y en a le long de toutes les
routes du Nord du pays. Nous en sommes aussi victime et éclatons un pneu à 80 km/h. Le camion est bien resté
stable.
Bien évidemment, nous n'avons pas tous les outils nécessaires. Nous sommes à 120 kilomètres de la
première ville (Katherine). Je laisse Nathalie, Pollux et Titus par 43 degrés au bord de la route
et pars en stop chercher ce qu'il nous faut. Nous goûtons alors à l'entre-aide et la gentillesse
des australiens.
Pendant que je fais l'aller-retour, aidé par
de multiples personnes, le changement de la roue aura
bien avancé. Jim, patron de la ferme
locale (Willeroo station), est venu apporter boissons et glaces
pour les enfants, s'est assuré
qu'il ne manquait pas d'eau par cette chaleur et a commencé à changer
la roue.
c'est lourd, 10 tonnes !!! malgré la hauteur du cric, nous devons creuser
pour mettre la roue
Il s'est avéré que la roue de secours n'était pas en superbe état, ainsi que les autres pneus. Avant de
se lancer dans des grandes traversées tout-terrain, nous devons changer notre train de pneus.
Malheureusement, nous ne pouvons pas les trouver à l'épicerie locale. Il nous faudra une semaine pour
les recevoir. Jim nous accueille dans son exploitation pendant ce temps là.
Willeroo Station :
petite exploitation locale, Jim gère 20 000 vaches
dans un espace grand comme un département français. Nous sommes vraiment au pays des cow-boys, où
une vingtaine de personne vivent en autarcie.
"supermarché" ambulant
Il s'est presque fait une copine...
le bétail (et considéré comme tel) est ramené dans les champs
Willeroo est une des dernières fermes à utiliser les chevaux pour aller récupérer les vaches.
le moyen moderne est aujourd'hui l'utilisation de l'hélicoptère.
"déchargement" du bétail
attente de la saison des pluies pour voir réapparaître l'herbe
Pollux passe beaucoup de temps avec Tammy
Remplissage des cuves pour le groupe électrogène
par un road train : ce monstre des routes a plus de 70 roues
Notre bivouac est près de son nid... les orages sont de plus en plus forts. Il est maintenant
il nous le fait savoir régulièrement !!!
trop tard pour continuer dans l'ouest australien.
Nous devons partir vers le centre du pays, plus chaud
mais plus sec et plus praticable.
by duj
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