Salar de Uyuni (3700m) :
Sa majesté le Salar de Uyuni !!! C'est pour le moment ce que nous avons vu de plus beau, de plus magique, de plus
extraordinaire... Le Salar de Uyuni a aussi tous les superlatifs dans sa catégorie : le plus haut, le plus grand...
Cette ancienne mer qui est montée à plus de 3700 mètres d'altitude, est plus grande (230 km de long pour une centaine de
large)
que son voisin le lac Titicaca... Jamais nous avons autant ressenti la pureté !!!
A quelques dizaines de kilomètres du bord, un hôtel de sel est la seule marque de l'homme...
tout y est fait à base de sel
nous croisons de temps en temps des traces. Nous passons deux journées exceptionnelles au milieu de la blancheur
qui nous fait penser par moment à de la glace, à d'autre à une mer où il faut naviguer à la boussole.
terrain de jeu inouï...
le sel se cristallise comme de la glace
Pour créer le Salar, il a fallu que deux chaînes de montagnes créent une mer intérieure. Puis, avec la création de
la cordillère des Andes, cette mer s'est hissée à 3700 mètres pour s'évaporer et laisser une couche de sel. Cette
"couche" de sel fait plus de 11 mètres d'épaisseur et continue de grossir d'environ 1 centimètre par an. La moitié
des rivières
s'écoulant des montagnes avoisinantes est salée.
avec la vidéo
Nous faisons plus de 300 kilomètres sur le Salar... Pollux et Titus ont la possibilité de conduire le camion...le bonheur !!!
En plein milieu, se dresse une véritable île : Isla de los Pescadores
La flore de cette île sublime se compose principalement d'une forêt de cactus géants incroyables.
la roche ressemble à du corail...
structure du cactus
Pollux et Titus aux pieds du maître des maîtres
le soir, le peu de touriste retourne "à terre"... nous restons seuls pour une nuit très froide. Sur cette photo, je sors
à 7h00 du matin pour le levé du soleil et notre record de froid à -12,3 °C.
Les vitres du camion sont gelées...à l'intérieur !!!
nous repartons pour une deuxième journée magique
Parfois, il existe des traces de "piste". La plupart du temps nous naviguons à travers "sel".
Deux saisons existent sur le Salar. Nous sommes à la saison sèche et froide. Nous pouvons voir les restes de la saison
des pluies où le salar se transforme en véritable miroir avec une fine couche d'eau. En s'évaporant, l'eau laisse
des traces d'hexagone sur le sol.
à cet endroit, le sel n'est pas lisse.
passez la souris sur les images
magie de l'étendu, du silence
trace d'évaporation d'une flaque d'eau
Pour ressortir du Salar, nous devons emprunter une des 10 portes de sortie. Le bord étant assez instable, il serait
très imprudent avec un camion de 10 tonnes
de s'y aventurer. A 150 kilomètres de cette "porte", il est impossible
de la voir et il n'y a pas de route tracée.
Pour cela, il a fallu naviguer au cap comme sur un bateau !!!
Après 2 heures au cap 126°, une "porte" du Salar
exploitation du sel
branchement électrique
lors de notre retour dans la ville d'Uyuni
by duj
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